Journée internationale de la Francophonie 2022
Journée internationale de la Francophonie 2022
COMMUNIQUÉ
COMMUNIQUÉ
Dans le cadre de la Journée internationale de la Francophonie 2022, rebaptisée la Francofête au Québec depuis 1997, le Regroupement des organismes en francisation du Québec (ROFQ) tient à mettre de l’avant et souligner le travail que les organismes communautaires ont accompli durant la pandémie et l’intensité des efforts qu’ils ont déployés afin d’assurer le maintien de la qualité de l’offre de service en matière de francisation.
Chaque année, un nombre important de personnes issues de l’immigration suivent des cours de francisation. Le rapport annuel de gestion du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) révèle que plus de 35 358 immigrants* ont participé aux cours de francisation à l’échelle du Québec en 2020-2021, tous programmes confondus. En 2019-2020, 17 000 personnes ont suivi des cours de francisation dans un organisme communautaire représenté par le ROFQ.
La francisation des personnes immigrantes au Québec est possible grâce à plusieurs facteurs, dont le travail de collaboration entre le MIFI, les organismes mandataires et le ROFQ.
D’une part, le ministère couvre les aspects financiers, pédagogiques et opérationnels. Assurément, le gouvernement offre les subventions nécessaires à la réalisation des cours dans plusieurs organismes à but non lucratif. Ces montants couvrent l’usage des ressources humaines et matérielles utilisées pour la mise en œuvre de ces cours. Par ailleurs, le MIFI recrute le personnel enseignant de français et il s’acquitte de la formation des professeurs. D’autre part, les organismes œuvrant en francisation engagent des agents ou responsables de la francisation qui jouent un rôle important de gestion logistique et administrative. Ces personnes s’occupent du recrutement des élèves, des inscriptions, du suivi de l’assiduité des élèves et de la gestion des locaux de cours. Le ROFQ, quant à lui, a pour mission de soutenir, promouvoir et défendre les intérêts des organismes membres œuvrant dans le domaine de l’intégration sociolinguistique des personnes immigrantes dans la province de Québec. Le Regroupement compte à son actif une soixantaine d’organismes membres à l’échelle provinciale.
La francisation au sein des organismes communautaires représente beaucoup plus que des cours de français!
Au-delà des cours, la plupart des organismes membres du Regroupement offrent des services d’accueil, d’intégration, d’employabilité et/ou de prévention de la détresse psychologique. C’est ce qui les distingue des écoles traditionnelles. Les organismes communautaires qui se spécialisent en intégration des nouveaux arrivants appuient, orientent et écoutent la personne immigrante dans son parcours d’insertion. La francisation est un des services que nous retrouvons dans ces organismes qui offrent une gamme d’outils permettant d’atteindre le but ultime des élèves en francisation, soit une intégration réussie dans leur nouvelle terre d’accueil. Ainsi, les professionnels dans les organismes travaillent, le cœur sur la main, comme acteurs de rapprochement interculturel.
Les étudiant(e)s au centre de la francisation.
Le ROFQ croit qu’il est important de souligner non seulement l’apprentissage du français chez les personnes immigrantes, mais aussi la volonté et la détermination des nouveaux arrivants malgré les énormes difficultés qu’ils peuvent rencontrer. Plusieurs Québécois éprouvent des difficultés à concilier travail-famille. Alors, imaginez le défi de ces apprenants en francisation qui doivent concilier démarches d’installation-famille-francisation-travail. À cette grande conciliation s’ajoute parfois certaines problématiques importantes, notamment les chocs culturels, les traumatismes des expériences vécues avant l’arrivée au Canada, la non reconnaissance de leurs acquis, la discrimination, etc. Bravo à ces élèves!
Bonne Journée internationale de la Francophonie!
Bonne Francofête à tous!
*Dans ce document, l’emploi du masculin pour désigner des
personnes n’a d’autres fins que celle d’alléger le texte.